Introduction – préambule
Passionné de nature, bien souvent en promenade en forêt ou moyenne montagne, interressé par ces nombreux petits insectes et leur interactions avec le milieu végétal, la question de pullulement et d’infestation par les processionnaires du pin, notamment dans le Bois Noir, celui de Finges ou le long de la Borgne, comme dans bien régions de France et d’Europe, je me suis plongé dans cette aventure processionnaire, donnant vie à ses quelques pages internet de vulgarisation d’information d’un côté, et d’un autre à la mise en place de réponses sur le terrain (et donc pour la maîtrise de certains nuisibles). Outre les processionnaire du pin, les tiques en recrudescence sont devenus une source d’occupation importante (enlèvement quotidien sur le joli chien à poils longs). Malheureusement, aucun traitement ni répulsif ne semblent déranger leur multiplication Il ne manquerai que les punaises sur les framboisiers, le scarabée japonais et le capricorne asiatique au jardin, le feu bactérien dans tes abricotiers, les guêpes qui ont fait leur nids et qui attaquent la grillade, les punaises de lit à la maison ramenées de l’hôtel, les frelons qui menacent ton voisin l’apiculteur, et le tour et joué!
Cette triste image de champs et de cultures ravagés et d’humain ou d’animaux davantages incommodés ou rendus « bêtement » davantage allergiques n’est heureusement pas la réalité, mais si personne ne fait rien et qu’on laisse faire, …. il n’y aura plus de. cqfd
Certaines régions du Monde en ont déjà l’expérience !
Petit laborant chimiste de formation, connaissant bien l’agrochimie et le traitement des sols, mais aussi quelques végétaux ou le jardinage, quel ne fut pas mon étonnement et mon rassurèrent de décovrir le nombre croissant d’orgamismes importés, étudiés de près, et appelles organismes ou espèces qu’elle soient plantes « néophytes envahissantes », ou « qu’ils soient insectes nuisibles », mais encore des virus, bactéries ou nématodes (exemple le feu bactérien ou le virus de la Sharka combattu dans les cultures) dont la liste noire s’est fortement allongée ces dernières années.
C’est ainsi qu’est venue la conviction de devoir partager ces quelques informations au plus grand nombre comme de proposer de l’aide entouré d’une petite équipe
Les espèces exotiques envahissantes sont en augmentation.
Les cantons romands publient régulièrement en ligne des informations relatives au espèces nuisibles et plantes néophytes envahissantes (berce, ambroisie, punaise marbrée, processionnaires, pyrale du buis, capricorne asiatique, coccinelle asiatique….) Allez-y voir un peu!
Du coup, afin d’accroître le champ de ces informations pertinentes, importantes, et nombreuses, je me suis permis un recensement des liens sur les pages jugées indispensables (agroscope, bafu, OFEV, infoflora et dossiers) sont disponibles ici (liens indispensables).
Car oui, le message des autorités fédérales (OFEV, CF), du service phytosanitaire, des chercheurs et spécialistes, est éloquent.
Et comme «Il ne sert à rien de refaire le monde, il,faut le construire »
Le nombre d’acteurs pouvant être concerné est aussi important, que ce soit les particuliers, services d’entretien publics, sylviculture, ingénieurs forestiers, agriculteurs, jardiniers, architectes, bâtiments, gestion des dechets, cultivateurs, vétérinaires, médecins, concierges, horticulteurs, paysagistes, travaux d’entretien, entretien, ménages
Chacun dans son domaine sera davantage concerné par une espèce invasive, ..ou pas. Ceux qui ont connu l’invasion de punaises de lit le savent bien. Pour d’aitres, qui on dû couper un bout de lalangue de leur Loulou, les processionnaires du pin voisin sont le fléau.
Que chacun puisse agir ! Au mieux ! En coordonnant les efforts
(voici ci bas une introduction à l’aide d’extraits des publications officielles au sujet des espèces envahissantes nuisibles
(extraits rapport Confédération, OFEV, SPF)
L’accroissement de la mobilité, le fort trafic mondial de marchandises et de passagers et les changements climatiques actuels favorisent l’implantation d’espèces invasives et permettent à ces dernières de franchir des obstacles géographiques et climatiques
Les valeurs d’une société et ses points de vue évoluent au cours du temps. S’agissant des espèces exotiques envahissantes (EEE), la gravité du problème qu’elles posent et leurs effets néfastes sur la biodiversité, l’économie et la santé humaine sont largement reconnus aujourd’hui et des solutions à leur gestion recherchées (OFEV)
Le Conseil fédéral veut aussi adapter la loi sur la protection de l’environnement (LPE) de sorte que les espèces animales et végétales non indigènes causant potentiellement des dégâts en Suisse puissent être combattues de manière plus efficace. Cette révision vise à renforcer la lutte contre les espèces exotiques envahissantes également en dehors des surfaces agricoles et forestières. Outre un certificat individuel phytosanitaire pour les végétaux, les particuliers seraient également tenus de prendre des mesures sur leurs terrains. Le Conseil fédéral a ouvert la consultation sur cette révision lors de sa séance du 15 mai 2019
Qu’est-ce qu’un organisme de quarantaine?
Les insectes (p. ex. chrysomèle des racines du maïs), les nématodes (p. ex. nématode à kyste de la pomme de terre), les bactéries (p. ex. feu bactérien), les champignons (p. ex. chancre de l’écorce du châtaignier) et les virus (p. ex. sharka) sont quelques exemples d’organismes de quarantaine.
Sont considérés comme organismes de quarantaine ou organismes nuisibles particulièrement dangereux, les organismes ravageurs dont il faut empêcher l’introduction et la propagation en SuisseIl s’agit d’organismes exotiques qui peuvent causer de graves dommages dans l’agriculture et la sylviculture. Lorsqu’un organisme nuisible particulièrement dangereux est décelé, il faut donc tout mettre en œuvre pour l’éradiquer
Plantes néophytes envahissantes (NI) et insectes exotiques nuisibles
Les plantes exotiques envahissantes, aussi appelées plantes néophytes envahissantes, peuvent causer de grands dommages sur les plans de l’écologie, de la santé et de l’économie (p. ex. atteinte à la biodiversité, déclenchement d’allergies, déstabilisation des endiguements).
Sur près de 3000 plantes sauvages de Suisse, quelque 500 sont des néophytes, dont environ 50 sont considérées comme envahissantes ou potentiellement envahissantes.
Le centre national de données et d’informations sur la flore de Suisse (Info Flora) évalue le potentiel de propagation et de nuisance des plantes exotiques. A l’heure actuelle (état : mars 2013), 23 plantes néophytes envahissantes figurent sur cette liste noire (2019). Sur une deuxième liste, la Watch List ou liste d’observation, Info Flora recense d’autres plantes néophytes envahissantes dont la présence et l’expansion doivent être surveillées. (Voir liens « indispensables »)
Les espèces de plantes invasives représentent certes une menace pour la diversité biologique.. A l’instar de la renouée du Japon, ou de l’ailante, qui déstabilisent talus et constructions, elles peuvent parfois engendrer des dégâts économiques importants.
Certaines espèces sont également nocives pour l’homme ou l’animal, La berce du Caucase peut provoquer des brûlures au 3e degré si la peau entre en contact avec ses feuilles puis est exposée à la lumière du soleil. Quant à l’ambroisie à feuilles d’armoise, très invasive et particulièrement allergène, elle est aujourd’hui présente dans l’ensemble des zones urbaines du Plateau suisse.
Parmi les Insectes nuisibles et exotiques causant des troubles de santé, on retrouve les processionnaires du pin ou celles du chêne, dont les poils sont fortement urticants et allergisants, le moustique-tigre, ou encore la punaise de lit, et toutes les espèces de tiques, dont Les population et le vecteur maladie sont en recrudescence également . Et enfin, le risque, pour l’humain comme pour les abeilles, de voir s’installer le frelon asiatique, est grand.
Aussi, nous rappelle Berne, les valeurs d’une société et ses points de vue évoluent au cours du temps. S’agissant des espèces exotiques envahissantes (EEE), la gravité du problème qu’elles posent et leurs effets néfastes sur la biodiversité, l’économie et la santé humaine sont largement reconnus aujourd’hui et des solutions à leur gestion recherchées (OFEV)
Le Conseil fédéral veut aussi adapter la loi sur la protection de l’environnement (LPE) de sorte que les espèces animales et végétales non indigènes causant potentiellement des dégâts en Suisse puissent être combattues de manière plus efficace. Cette révision vise à renforcer la lutte contre les espèces exotiques envahissantes également en dehors des surfaces agricoles et forestières. Notamment, les particuliers seraient tenus à prendre des mesures sur leurs terrains. Le Conseil fédéral a ouvert la consultation sur cette révision lors de sa séance du 15 mai 2019 à suivre donc!
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